I candidati del liceo linguistico avevano da scegliere fra varie opzioni. Tre brevi saggi erano però identici per ogni tipo di lingua straniera. A seguire poi ogni lingua aveva dei testi e dei quiz da risolvere, unici per ogni lingua straniera. Di seguito riportiamo le tracce ufficiali valide per gli esami di inglese, francese e spagnolo-
PROVE VALIDE PER TUTTE LE LINGUE:
I
La lettura di opere e brani letterari affina nel tempo i nostri gusti personali e ci orienta verso libri e temi a noi prediletti. Facendo riferimento alla produzione letteraria in una delle lingue straniere da te studiate, individua alcune opere o testi letterari che hanno incontrato il tuo gusto e altri che hai amato di meno e motiva la tua scelta.
II
Eurostat, l’ufficio europeo di statistica, ha di recente rilevato che il tasso di occupazione femminile in Italia è tra i più bassi d’Europa e che la percentuale scende notevolmente nel caso di donne con uno o più figli. Rifletti sull’argomento ed illustra alcune misure sociali ed economiche che potrebbero facilitare l’inserimento delle donne nel mondo del lavoro.
III
L’incidente alla centrale nucleare di Fukushima in Giappone, causato dal terribile terremoto, mette in luce quanto gli eventi esterni siano incontrollabili e possano determinare disastri imprevedibili. Rifletti sull’argomento ed esprimi le tue opinioni a riguardo dell’energia nucleare e delle energie rinnovabili.
(comprensione e produzione in lingua straniera)
Le rocher de Tanios
Demeurent, en tout cas, bien des zones d’ombre que le temps n’a fait qu’ épaissir. Et d’abord celle-ci: pourquoi Tanios, après être sorti du village en compagnie du muletier, était-il revenu s’asseoir sur ce rocher? On peut imaginer qu’à l’issue de sa conversation avec Nader, qui l’aurait une fois de plus exhorté a quitter sa Montagne, le jeune homme hésitait. On pourrait même énumérer les raisons qui avaient pu l’inciter à partir et celles, au contraire, qui auraient dû le retenir … A quoi bon? Ce n’est pas ainsi que se prend la décision de partir. On n’évalue pas, on n’aligne pas inconvénients et avantages. D’un instant a l’autre, on bascule. Vers une autre vie, vers une autre mort. Vers la gloire ou l’oubli. Qui dira jamais à la suite de quel regard, de quelle parole, de quel ricanement, un homme se découvre soudain étranger au milieu des siens? Pour que naisse en lui cette urgence de s’éloigner, ou de disparaître.
Sur les pas invisibles de Tanios, que d’hommes sont partis du village depuis. Pour les mêmes raisons? Par la même impulsion, plutôt, et sous la même poussée. Ma Montagne est ainsi. Attachement au sol et aspiration au départ. Lieu de refuge, lieu de passage. Terre du lait et du miel et du sang. Ni paradis ni enfer. Purgatoire.
A ce point de mes tâtonnements, j’avais un peu oublié le trouble de Tanios, devant mon propre trouble. N’avais-je pas cherché, par-delà la légende, la vérité? Quand j’avais cru atteindre le cœur de la vérité, il était fait de légende. J’en étais même arrivé à me dire qu’il y avait peut-être, après tout, quelque sortilège attaché au rocher de Tanios. Lorsqu’il était revenu s’y asseoir, ce n’ était pas dans le but de réfléchir, me dis-je, ni de peser le pour et le contre. C’est de tout autre chose qu’il ressentait le besoin. La méditation? La contemplation? Plus que cela, la décantation de l’âme. Et il savait d’instinct qu’en montant s’asseoir sur ce trône de pierre, en s’abandonnant à l’influence du site, son sort se trouverait scellé.
Je comprenais à présent qu’ on m’ eût interdit d’ escalader ce rocher. Mais, justement, parce que je l’avais compris, parce que je m’étais laissé persuader – contre ma raison – que les superstitions, les méfiances, n’étaient pas infondées, la tentation était d’autant plus forte de braver l’interdit. Etais-je encore lié par le serment que j’avais fait? Tant de choses s’étaient passées; le village avait connu, depuis l’époque pas si lointaine de mon grand-père, tant de déchirements, de destructions, tant de meurtrissures, qu’un jour je finis par céder. Je murmurai pardon a tous les ancêtres et, a mon tour, je montai m’asseoir sur ce rocher. Par quels mots décrire mon sentiment, mon état?
Apesanteur du temps, apesanteur du coeur et de l’intelligence. Derrière mon épaule, la montagne proche. A mes pieds la vallée d’où monteraient a la tombée du jour les hurlements familiers des chacals. Et là-bas, au loin, je voyais la mer, mon étroite parcelle de mer, étroite et longue vers l’horizon comme une route.
Amin Maalouf, «Le rocher de Tanios», (1993), Grasset & Fasquelle.
(comprensione e produzione in lingua straniera)
Compréhension
– Le trouble de Tanios: décrivez- le en vous appuyant sur les mots du texte. – Mettez en évidence que les pas invisibles de Tanios deviennent symboliques pour expliquer la vie
des hommes du village.
– Définissez les contradictions de la Montagne pour le narrateur.
– Démontrez que le besoin de Tanios coïncide avec celui du narrateur : de quoi s’agit-il?
– Expliquez l’expression «la décantation de l’âme».
– Pourquoi le narrateur s’était-il laissé persuader de ne pas escalader ce rocher? D’où venait cette interdiction?
– Démontrez, en citant la phrase qui le révèle, que le narrateur récupère sa liberté en bravant l’interdit.
– Qu’est-ce que la mer, au loin, symbolise pour le narrateur?
Production
– Résumez le texte en quelques lignes.
– «Attachement au sol et aspiration au départ»: réfléchissez sur la difficulté de prendre des décisions importantes et expliquez votre attitude et vos sentiments quand il vous arrive de vous trouver dans des situations pareilles.
(comprensione e produzione in lingua straniera)
Au secours des éléphants d’Afrique
Le parc de Zakouma est une immense réserve naturelle. Une étendue de 3000 kilomètres carrés entièrement dédiée à la préservation de la faune africaine. Situé au sud-est du Tchad, l’endroit est décrit comme un paradis pour animaux sauvages … Voilà pour l’image de carte postale. Sur le terrain, la réalité est tout autre. «Le site est devenu depuis quelques années un supermarché pour braconniers. C’est très facile pour eux. Ils n’ont qu’à venir à Zakouma pour se servir. J’ai hélas vu, ici, bien plus d’éléphants morts que vivants», soupire Stéphanie Vergniault, fondatrice et présidente de l’association «SOS Eléphants du Tchad», une organisation qui lutte activement pour empêcher le braconnage et le trafic d’ivoire.
La jeune femme est en colère, mais elle est triste aussi. Parce que ce jour-là, une fois de plus, elle et son équipe sont arrivées trop tard sur les lieux d’un massacre. Emue et impuissante, elle ne peut que constater la boucherie. Elle se tient là, au milieu d’une dizaine de cadavres d’éléphants. La chaleur est écrasante et l’odeur insoutenable. Tout autour des carcasses, la terre semble avoir été labourée. «Ce sont les traces de pas de leurs congénères survivants venus rendre hommage une dernière fois à leurs morts avant de quitter la zone, devenue trop dangereuse», explique un des gardes du parc. Les braconniers ont eu le temps de les abattre et de se servir copieusement. Les cadavres sont entièrement dépouillés de leurs défenses. C’est la gorge serrée que Stéphanie Vergniault tente de répondre à l’un des membres de l’association. Il filme la scène et lui demande: «Que ressentez-vous madame la présidente?» Elle fixe la caméra, puis pose son regard sur l’imposante bête qui gît à ses pieds … Elle essaie. Mais les mots ne viendront pas.
Alertés par des villageois qui ont entendu des coups de feu lointains, l’équipe de SOS Eléphants du Tchad et la brigade mobile ont tenté en vain de rattraper les braconniers. «L’immensité de la réserve de Zakouma rend notre tâche difficile, confie la jeune femme. Nous n’avons que peu de moyens pour suivre la trace des chasseurs. Les routes sont difficiles et nos véhicules ne sont pas adaptés à de telles conditions. Nous n’avons que peu de matériels de communication et pas de GPS. Pour nous guider et repérer les carcasses, nous suivons les vautours … et, bien sûr, c’est déjà trop tard.» Stéphanie Vergniault est française, mais elle vit au Tchad depuis une quinzaine d’années. Avocate, elle est venue à N’Djamena, la capitale, en 1995, pour une mission provisoire au sein de l’observatoire de la coopération et n’est plus jamais repartie. Proche du président tchadien Idriss Déby, Stéphanie Vergniault a su convaincre et rallier à sa cause le chef d’Etat africain. Depuis 2007, le président a créé une brigade mobile de protection de l’environnement spécifiquement chargée d’épauler l’association «SOS Eléphants du Tchad» dans son combat contre les braconniers. Car il s’agit bien là de combattre, au sens propre du terme. Sur le terrain, Stéphanie et ses hommes mettent leurs vies en danger. Leur objectif? Poursuivre les braconniers, et appeler les autorités en renfort pour les arrêter. […]
(comprensione e produzione in lingua straniera)
Chasser les braconniers, former les populations, solliciter les politiques, Stéphanie Vergniault ne manque ni de projets, ni d’idées. Engagée, elle consacre l’essentiel de son salaire d’avocate à l’association. «Tout ce que je gagne, c’est pour les éléphants, confie-t-elle, je ne peux pas faire autrement.» Elle vient d’acheter un terrain et envisage la construction d’ici à un mois d’un orphelinat pour bébés éléphants dans la région du Mayo-Lémyé.
Nadjet Cherigui, «Le Figaro Magazine», 11-2-2011
Compréhension
– «Voilàpourl’imagedecartepostale.Surleterrain,laréalitéesttoutautre.» Expliquez cette affirmation.
– Letravaildesbraconniersest-ildifficile? – Pourquoilesbraconnierstuent-ilsleséléphants? – PourquoiStéphanieVergniaulta-t-elle«lagorgeserrée»? – Les braconniers sont-ils facilement rattrapés? – Comment sont les rapports entre Stéphanie Vergniault et le président tchadien? – StéphanieVergniaultgagne-t-ellebeaucoupd’argentgrâceàcetteactivité? – Quelestd’aprèsvouslebutdecet«orphelinat»?
Production – Résumezletexteen120-180mots. – Quepensez-vousduproblèmedesespècesanimalesenvoied’extinction?(de250à300mots)
(comprensione e produzione in lingua straniera)
She turned the page; there were only a few lines more, so that she would finish the story, though it was past bed-time. It was getting late. The light in the garden told her that; and the whitening of the flowers and something grey in the leaves conspired together, to rouse in her a feeling of anxiety. What it was about she could not think at first. Then she remembered; Paul and Minta and Andrew had not come back. She summoned before her again the little group on the terrace in front of the hall door, standing looking up into the sky. Andrew had his net and basket. That meant he was going to catch crabs and things. That meant he would climb out on to a rock; he would be cut off. Or coming back single file on one of those little paths above the cliff one of them might slip. He would roll and then crash. It was growing quite dark.
But she did not let her voice change in the least as she finished the story, and added, shutting the book, and speaking the last words as if she had made them up herself, looking into James’s eyes: “And there they are living still at this very time.” “And that’s the end,” she said, and she saw in his eyes, as the interest of the story died away in them, something else take its place; something wondering, pale, like the reflection of a light, which at once made him gaze and marvel. Turning, she looked across the bay, and there, sure enough, coming regularly across the waves first two quick strokes and then one long steady stroke, was the light of the Lighthouse. It had been lit.
In a moment he would ask her, “Are we going to the Lighthouse?” And she would have to say, “No: not tomorrow; your father says not.” Happily, Mildred came in to fetch them, and the bustle distracted them. But he kept looking back over his shoulder as Mildred carried him out, and she was certain that he was thinking, we are not going to the Lighthouse tomorrow; and she thought, he will remember that all his life.
No, she thought, putting together some of the pictures he had cut out– a refrigerator, a mowing machine, a gentleman in evening dress– children never forget. For this reason, it was so important what one said, and what one did, and it was a relief when they went to bed. For now she need not think about anybody. She could be herself, by herself. And that was what now she often felt the need of–to think; well, not even to think. To be silent; to be alone. All the being and the doing, expansive, glittering, vocal, evaporated; and one shrunk, with a sense of solemnity, to being oneself, a wedge-shaped core of darkness, something invisible to others.
From To the Lighthouse by V. Woolf
(comprensione e produzione in lingua straniera)
Answer the following questions.
1. What is the lady doing? 2. Why is she distracted? What is she thinking about? 3. How does she feel? 4. What does she think James is going to ask? 5. Why is the trip to the lighthouse cancelled? 6. Why is she afraid of telling James that they are not going to the lighthouse? 7. What represents a relief for her? 8. What does she feel like doing?
SUMMARIZE the content of the passage in about 150 words.
COMPOSITION:
Do you ever happen to feel the need to be silent and alone, almost “invisible to others”? What to do you do in such cases? How do you react? Write a 300-word paragraph on the topic by referring to your experience.
(comprensione e produzione in lingua straniera)
The way we speak now
What’s in a word? The English language has almost doubled in size in the past century as we are living in a rich linguistic peak.
A recent report concluded that the vocabulary is expanding by 8,500 words a year. After researchers from Harvard University and Google scanned five million books, they came to a total of 1,022,000 words in the language – including “dark matter” that will never make it into a dictionary.
Professor David Crystal, author of Evolving English, says vocabulary growth is never steady but depends on new concepts in society. “There was a peak in Shakespeare’s time around the Renaissance, another during the Industrial Revolution, and another peak now with the Electronic Revolution,” he says.
While there’s a theory that English has more words than other languages, David Willis, Professor of Linguistics at Cambridge University, says it is impossible to know: “Some say English and Russian have huge vocabularies but I’m not sure if that says more about languages or dictionaries.”
Vocabulary predominantly evolves through exposure to other languages. Island lexicons tend to be conservative in terms of progression, such as Icelandic. In contrast, our island’s language is innovative: its Germanic roots have been influenced by the Danish, Welsh and French spoken on our soil over two millennia, and Old English is now foreign to us.
But while English is expanding, the loss of linguistic diversity is rapid. There are said to be between 4,000 and 6,000 languages, though that is falling. In February, when 85-year-old Boa Sr, the last member of the Bo tribe on the Andaman Islands, died, the language of her people, thought to date to the first migrations of man, died too.
“We’ll certainly lose half of the world’s languages in the next 200 years,” Professor Willis says. Fewer new languages are coming into existence. But in the last 30 years Nicaraguan sign language arose when the deaf community was brought together, while over the last century tok pisin, the national language of Papua New Guinea, has emerged.
Safeguarding language seems almost impossible. The French Academy has long been obsessed with protecting elements of identity through language, denying words such as “le chewing gum” and “le strip tease” official status, though “le pipeline” and “le bulldozer” have been deemed acceptable, on condition they are accompanied with suitably Gallic pronunciation. And last month Germany’s Transport Minister Peter Ramsauer enforced a strict ban on the use of 150 English words and phrases, including “laptop”, “ticket” and “meeting” within his ministry.
(comprensione e produzione in lingua straniera)
But Professor Willis says the rejection of single words has very little effect. “Language changes and it is a futile exercise to try to stop it,” he says.
As for new-fangled words – the Collins dictionary added “Cleggmania”, “tweetheart” and “fauxmania” to their latest edition – some come and go. Professor Willis says the verb “to google” is now so established that it would survive even if the brand didn’t, just as “to Hoover” is in common use. Other innovations may vanish: he gives “cougar” a five-year shelf life.
In general, the creation of new words is a sign that languages are surviving: the Welsh language recently added the verb “trydaru”, meaning “to tweet”, to their lexicon.
“If a language is creating words, it shows it’s alive,” Professor Willis says. “If it doesn’t change then it’s dead.”
Adapted from The Independent, 3 January 2011
Answer the following questions. 1. What is the present tendency of the English language as regards the vocabulary? 2. According to Professor David Crystal, what is vocabulary growth connected with? 3. What is Professor David Willis’s idea about the size of vocabulary of English? 4. Why does English represent an exception if compared to other islands’ languages? 5. Why does linguistic diversity represent a challenge nowadays? 6. How are France and Germany trying to safeguard their languages? 7. Why is the verb “to google” likely to survive, according to Professor Willis? 8. What does the creation of new words in a language show us?
SUMMARIZE the content of the passage in about 150 words.
COMPOSITION:
There are many languages: sign language, national, regional and minority languages, languages of migrants and also languages of other continents. Why do you think it is important to preserve and enhance linguistic diversity? Make reference to your linguistic and social environment. Write a 300-word essay on the topic.
(comprensione e produzione in lingua straniera)
[…] Vetusta era su pasión y su presa. Mientras los demás le tenían por sabio teólogo, filósofo y jurisconsulto, él estimaba sobre todas su ciencia de Vetusta. La conocía palmo a palmo, por dentro y por fuera, por el alma y por el cuerpo, había escudriñado los rincones de las conciencias y los rincones de las casas. Lo que sentía en presencia de la heroica ciudad era gula; hacía su anatomía, no como el fisiólogo que sólo quiere estudiar, sino como el gastrónomo que busca los bocados apetitosos; no aplicaba el escalpelo sino el trinchante.
[…]
Don Fermín contemplaba la ciudad. Era una presa que le disputaban, pero que acabaría de devorar él solo. ¡Qué! ¿También aquel mezquino imperio habían de arrancarle? No, era suyo. Lo había ganado en buena lid. ¿Para qué eran necios? También al Magistral se le subía la altura a la cabeza; también él veía a los vetustenses como escarabajos; sus viviendas viejas y negruzcas, aplastadas, las creían los vanidosos ciudadanos palacios, y eran madrigueras, cuevas, montones de tierra, labor de topo… ¿Qué habían hecho los dueños de aquellos palacios viejos y arruinados de la Encimada que él tenía allí a sus pies? ¿Qué habían hecho? Heredar. ¿Y él? ¿Qué había hecho él? Conquistar. Cuando era su ambición de joven la que chisporreaba en su alma, don Fermín encontraba estrecho el recinto de Vetusta; él, que había predicado en Roma, que había olfateado y gustado el incienso de la alabanza en muy altas regiones por breve tiempo, se creía postergado en la catedral vetustense. Pero otras veces, las más, era el recuerdo de sus sueños de niño, precoz para ambicionar, el que asaltaba, y entonces veía en aquella ciudad que se humilla a sus plantas en derredor el colmo de sus deseos más locos. Era una especie de placer material, pensaba De Pas, el que sentía comparando sus ilusiones de la infancia con la realidad presente. Si de joven había soñado con cosas mucho más altas, su dominio presente parecía la tierra prometida a las cavilaciones de la niñez, llena de tardes solitarias y melancólicas en las praderas de los puertos. El Magistral empezaba a despreciar un poco los años de su próxima juventud, le parecían a veces algo ridículos sus ensueños, y la conciencia no se complacía en repasar todos los actos de aquella época de pasiones reconcentradas, poco y mal satisfechas. Prefería las más veces recrear el espíritu contemplando lo pasado en lo más remoto del recuerdo; su niñez le enternecía, su juventud le disgustaba como el recuerdo de una mujer que fue muy querida, que nos hizo cometer mil locuras y que hoy nos parece digna de olvido y desprecio. Aquello que él llamaba placer material y tenía mucho de pueril era el consuelo de su alma en los frecuentes decaimientos del ánimo.
El Magistral había sido pastor en los puertos de Tarsa, ¡y era él el mismo que ahora mandaba a su manera en Vetusta! En ese salto de la imaginación estaba la esencia de aquel placer intenso, infantil y material que gozaba De Pas como un pecado de lascivia.
Leopoldo Alas “Clarín”. La RegentaPag. 14/26 Sessione ordinaria 2011 Seconda prova scritta
(comprensione e produzione in lingua straniera)
COMPRENSIÓN
1. ¿Qué es Vetusta, una ciudad o una persona? ¿Por qué?
2. En el texto hay palabras que se refieren a profesiones, así como varios indicios que nos conducen al campo de las ocupaciones, ¿podría indicar al menos dos profesiones?
3. ¿De qué clases sociales se habla en el texto? 4. ¿Cómo se siente cuando compara su niñez con el momento presente? 5. ¿Y cómo se siente al pensar en su juventud?
6. “También al Magistral se le subía la altura a la cabeza; también él veía a los vetustenses como escarabajos; sus viviendas viejas y negruzcas, aplastadas, las creían los vanidosos ciudadanos palacios, y eran madrigueras, cuevas, montones de tierra, labor de topo…” ¿Qué cree que quiere decir el autor con estas palabras?
7. ¿Qué profesión había desarrollado también el Magistral? 8. ¿Qué puede decir sobre los tipos de narración del texto?
EXPRESIÓN
1. Resuma brevemente el texto (entre 120 y 180 palabras).
2. Vd. recuerda a menudo un episodio significativo de su infancia que cree que hoy es importante en su vida o que piensa que le marcará para siempre. Escriba un texto (entre 250-300 palabras) en el que:
• • • •
cuente ese hecho; indique dónde y cuándo sucedió, con quién estaba; exponga qué sintió entonces y qué siente ahora al recordarlo; concluya diciendo por qué le marca en la actualidad o por qué le va a marcar en el futuro.
(comprensione e produzione in lingua straniera)
Es solo un 1%, pero el libro electrónico ya computa en las estadísticas de lectura en España, según los datos del barómetro para 2010 elaborado por la Federación de Gremios de Editores de España, un estudio en el que lo digital va ganando presencia. Aproximadamente la mitad de la población española de 14 años o más afirma leer en formato digital (47,8%). Se entiende como lector en soporte digital aquel que lee, al menos con una frecuencia trimestral, en un ordenador, un teléfono móvil, una agenda electrónica o un e-Reader. La lectura de libros en este formato alcanza, no obstante, el 5,3% de la población. Los españoles siguen empleando mayoritariamente el soporte digital para la lectura de periódicos (30,7%) o para la consulta de webs, blogs, foros, etcétera (37,6%).
A diferencia de la lectura en el formato papel, los hombres (53,9%) superan en 12 puntos a las mujeres en el empleo del formato electrónico. Por tramos de edad, la diferencia más acusada, 71 puntos, se produce entre los jóvenes de 14 a 24 años (80,0%) y los mayores de 65 años (8,7%). El 57% de la población de España mayor de 14 años lee en su tiempo libre, mientras que el 21,5% afirma leer por motivos de trabajo o estudios.
El informe destaca que el 90,5% de la población (a partir de los 14 años) lee en cualquier tipo de material, formato y soporte (impreso o digital) con una frecuencia al menos trimestral. Además, el 85,7% son lectores frecuentes. El 78,1% lee periódicos, el 60,3%, libros, el 48,9%, revistas y el 14,5%, cómics. El 57% de la población lee en su tiempo libre, mientras que el 21,5% afirma leer por motivos de trabajo o estudios. El porcentaje de lectores frecuentes en su tiempo libre se ha incrementado en dos puntos respecto a 2009 hasta situarse en el 43,7% de la población. Desde el año 2001 este porcentaje ha crecido en 7,7 puntos.
Mujer, universitaria, joven y urbana.
El perfil del lector en España sigue siendo el de una mujer, con estudios universitarios, joven y urbana que prefiere la novela, lee en castellano y lo hace por entretenimiento. Por territorios, siete comunidades autónomas (Madrid, País Vasco, La Rioja, Cantabria, Cataluña, Aragón y Navarra) superan la media nacional de lectores de libros (57,0%).
Los más vendidos y los más leídos.
Los libros más comprados durante 2010 han sido El tiempo entre costuras, de María Dueñas; La caída de los gigantes, de Ken Follett; y Dime quien soy de Julia Navarro. Estos tres escritores también aparecen en los tres primeros puestos de los autores más comprados. En cuanto a los más leídos en cabeza está Los pilares de la tierra de Ken Follett. La trilogía de Stieg Larsson, Los hombres que no amaban a las mujeres, La reina en el palacio de las corrientes de aire y La chica que soñaba con una cerilla y un bidón de gasolina, ocupan el segundo, tercer y quinto lugar del ranking respectivamente. En el cuarto lugar se sitúa La catedral del mar, de Ildefonso Falcones. Los libros de la serie de Gerónimo Stilton, Harry Potter, de J.K. Rowling y Kika Superbruja, de Knister son los libros más leídos por los niños de 10 a 13 años.
El presente estudio ha sido llevado a cabo por la empresa Conecta Research & Consulting. Los resultados anuales se obtienen a partir de una muestra de 15.000 individuos (5.000 cada cuatrimestre).
El libro electrónico entra en las estadísticas de lectura en España con un tímido 1%
EL PAÍS.COM, 28/01/2011
(comprensione e produzione in lingua straniera)
COMPRENSIÓN
1. ¿Cuál es el porcentaje de la población española que afirma leer libros en soporte digital? 2. ¿Quiénes leen más en soporte electrónico, los hombres o las mujeres? 3. ¿Cuánto ha aumentado el hábito de la lectura durante el tiempo libre en el último decenio? 4. ¿Se nos indica en el texto qué tipo de lector lee más novelas?
5. ¿Qué se dice exactamente de ese género? 6. ¿Entre los más vendidos y los más leídos, hay algún autor que se repite? 7. ¿De entre los más leídos qué libro ocupa el cuarto lugar? 8. ¿Quién ha realizado la estadística de la que se habla en el texto?
EXPRESIÓN
1. Resuma brevemente el texto (entre 120 y 180 palabras).
2. Ud. es un gran lector y un consumidor de juegos en soporte digital o en cualquier otro soporte. Escriba un texto (entre 250-300 palabras) en el que:
• exponga qué tipo de lecturas hace y por qué;
• diga a qué juega, cómo y con quién lo hace;
• describa uno de sus juegos habituales;
• concluya con una reflexión sobre la importancia de la lectura y del juego en la vida, partiendo de su propia experiencia personal.